Les bâtiments de la cité scolaire Kléber (lycée et collège) datent des années cinquante et se répartissent en éventail sur un terrain d’environ 82 000 m2.

Plan Lycée avant extension

Pour pallier l’inadaptation des locaux anciens aux nouvelles orientations pédagogiques, il a été prévu la construction de nouveaux bâtiments (centre de ressources, bâtiment des professeurs) et la restructuration de bâtiments existants (administration, vie scolaire, atelier).

Ces nouveaux bâtiments HQE sont dans l’esprit d’un environnement durable:

  - L’utilisation de matériaux écologiquecomme le bois.

  - Panneaux photovoltaïques.

  - Circulation double-flux et puits canadiens.

  - Toit végétalisé.

L’implantation sur le terrain de la nouvelle construction suit les principes de développement durable et propose un traitement de façade adapté à l’exposition : une face sud qui capte lumière et énergie (photovoltaïque),

Une façade nord traitée en double peau pour renforcer la protection aux intempéries.

La structure de bois, de faible énergie grise et améliorant le bilan carbone, est constituée de poteaux et de dalles massives en planches clouées.

Le principe de la structure bois repose sur le concept de la dalle en planches.

Cette dalle bois est posée perpendiculairement au bâtiment sur les deux niveaux, supportant les surcharges d’exploitation au premier et une toiture végétaliséeau second. La dalle, composée de planches vissées sur chant, est ajourée au droit des lanterneaux pour faire passer la lumière à travers le plancher, qui conserve tout de même une continuité.

Un nouveau CDI a été construit, qui abrite des espaces langues et multimédia ainsi que des salles de travail et de réunion. Mais la grande nouveauté de ce CDI est l’installation de panneaux photovoltaïques qui alimentent tout le nouveau bâtiment.

Le Kleberium CDI pendant les travaux

Le renouvellement d’air utilise la performance d’une ventilation mécanique à double flux, en aval d’un puits canadien.

Terrasses végétalisées et bassin de retenue des eaux pluviales complètent ces dispositifs visant à réduire la dépense énergétique et les nuisances à l’environnement

Les toits végétalisés fixent les poussières atmosphériques et les pollens en élevant le taux d’humidité dans l’air des villes. Le substrat absorbe les particules de plomb et de carbone ce qui a pour effet de diminuer les taux de CO et CO2 dans l’air.

Les toitures végétalisées permettent également de faire baisser la température des villes en été. En découle, un bien-être pour les personnes et une économie d’énergie sur le volume d’électricité consommé pour la climatisation des bâtiments.

Le Kleberium CDI après les travaux